Madep vous propose une gamme complète d’appareils et d’accessoires afin de réaliser des mesures de vos grandeurs électriques avec des affichages très précis .
Le catalogue est complété par des commutateurs à cames pour la sélection des mesures, des interrupteurs-sectionneurs pour la coupure de proximité ou en tête de ligne ainsi que des inverseurs manuels ou motorisés.
L’information et la signalisation sont également présentes dans notre catalogue via une gamme assez large de voyants à LED et des auxiliaires de commande.
Centrales de Mesure
- Analyseur de réseau / Centrale de mesure
- Affichage LCD ou LED, format 96×96 et 72×72 ou montage rail DIN.
- Pour réseau Mono, Tri ou Tétra.
Mesures :
Tension Phase Neutre VLN, Tension Phase Phase VLL, Tension Moyenne, Phase Neutre, Tension Moyenne, Phase Phase, Courant de Phase (I), Courant de Neutre, Courant Total (I), Facteur de Puissance (P.F), Cos phi, Fréquence (Hz), Puissance Active (P), Puissance Réactive (Q), Puissance Apparente (S), Puissance Active Totale ( P), Puissance Réactive, Total ( Q), Énergie Active, Import (kWh), Énergie Active, Export (kWh), Énergie Réactive, Capacitive (kVArh), Énergie Réactive, Inductive (kVArh), Puissance Apparente ( S), Valeur de consigne, Min et Max, Harmoniques individuels pour la Tension – jusqu’au 31e, Harmoniques individuels pour le Courant – jusqu’au 31e.
- Communication Éthernet ou RS485
- Sortie analogique
- Logiciel PC pour traitement des données
Compteurs horaires
Les compteurs horaires sont des instruments de mesure du temps particulièrement indiqués pour :
- Déterminer le temps de fonctionnement des machines électriques, élévateurs, chaudières, radiateurs électriques, etc.
- Déterminer le temps d’intervention pour les vidanges, temps de remplacement des roulements à billes, etc. sur des machines à usage permanent.
- Déterminer le temps de fonctionnement sur des nouvelles machines afin de fixer la durée de garantie, comme des redresseurs de courant, des soupapes, des lampes, etc.
- Déterminer la somme des durées au cours d’essais de résistance, durées de processus électrochimiques, etc.
Dans les versions AC, l’instrument est commandé par un moteur synchrone. L’affichage est composé de 5 entiers et de 2 décimales (hauteur 4 mm).
Dans les versions DC, le mouvement du moteur est réglé par un cristal quartz à haute stabilité avec une fréquence telle qu’à chaque oscillation de 22 degrés, une impulsion est émise, amplifiée, mettant ainsi en fonctionnement un convertisseur électromagnétique. L’affichage est composé de 6 entiers et de 1 décimale (hauteur 4 mm).
À la fin de la capacité du compteur, l’affichage reprend automatiquement à zéro. Il n’y a pas de RAZ sur le produit.
La précision de lecture est de 1/100 h (36 sec).
Les tensions d’alimentation sont les suivantes :
24, 48, 110, 230 et 400 Vac, disponible en 50Hz et 60Hz.
Les compteurs horaires sont réalisés conformément aux normes UL, IEC, TGL21-366, DIN.
Transducteurs de mesure électrique
Transducteur de mesure :
- Convertisseur de tension AC et DC
- Convertisseur d’intensité AC et DC
- Convertisseur de fréquence
- Convertisseur de puissance active et réactive
- Convertisseur de Cos phi
- Convertisseur PT100
- Convertisseur multi fonctions
- Convertisseur RS232 / RS485
Indicateurs analogiques
Les indicateurs sont des appareils destinés à la mesure de grandeurs électriques. Ils permettent de réaliser plusieurs types de mesures tels que la mesure du courant alternatif, de la tension alternative, du courant continu ou encore de la tension continue, mais aussi de la fréquence et du facteur de puissance.
Notre gamme s’adapte à votre installation : échelle spéciale, calibre non standard, contact d’alarme, etc.
Un exemple d’indicateur analogique : l’ampèremètre analogique courant continu
Un ampèremètre est un appareil permettant de fournir une mesure et un affichage précis de l’intensité parcourant un circuit électrique. Le plus souvent conçus afin d’être montés en position fixe sur un panneau, ils sont utilisés partout où la mesure constante de l’intensité est impérative. Il n’est donc pas surprenant de les retrouver dans de nombreuses applications industrielles, pour ne pas dire toutes. Le courant passant est affiché en Ampères, soit à l’aide d’une échelle analogique, soit via un affichage numérique. Il existe différents types d’ampèremètres, selon les usages et les préférences.
Ampèremètres numériques et ampèremètres analogiques
L’avantage d’un ampèremètre numérique réside dans les possibilités de personnalisation de l’appareil. Grâce à une échelle de bargraphe programmable, il est possible de définir des seuils et des plafonds de valeur, selon les besoins de l’application. Changements de couleurs, messages d’avertissement, clignotements, diodes sont autant d’indicateurs déclenchés en fonction de la programmation de l’appareil. En somme, tout dépend des réglages que l’utilisateur souhaite effectuer en fonction des données qu’il se doit de surveiller.
Un ampèremètre analogique a pour fonction première de déterminer les charges irrégulières intervenant sur un circuit électrique. En cas d’intensité anormalement élevée, on peut imaginer un court-circuit, une mise à la terre irrégulière, voire signifier la présence d’un composant défectueux. À l’inverse, un signal faible sur l’ampèremètre peut être le fait d’une résistance trop élevée au sein du circuit ou tout simplement d’un flux de courant trop faible.
Les différents types d’ampèremètres analogiques
On peut compter 5 types de testeurs d’intensité courants :
- L’ampèremètre analogique à fil chaud. De conception basique, il s’agit simplement d’un fil qui se dilate lorsqu’il est traversé par un courant, en chauffant. Plus l’intensité est forte, plus le fil chauffe et donc se dilate.
- L’ampèremètre à aimant mobile. Une bobine est montée dans le boîtier de l’ampèremètre. Ensuite, un aimant permanent fait se déplacer l’aiguille en fonction de l’intensité qui parcourt le circuit.
- L’ampèremètre à bobine mobile. Ici, c’est la bobine qui se déplace en fonction de l’intensité du courant. De manière générale, seul le courant continu peut être mesuré avec un mécanisme à bobine rotative.
- L’ampèremètre ferromagnétique (ou en fer tournant). Le principe est le même que précédemment, si ce n’est que l’aiguille se déplace en fonction du champ électromagnétique développé par la bobine. Autre différence, ce type d’ampèremètre peut être utilisé pour le courant alternatif sans qu’il n’y ait besoin de prémonter un redresseur en amont.
- L’ampèremètre électrodynamique. Ici, un aimant électrodynamique répond aux modifications du courant. On trouve ce type de testeur d’intensité sur des ampèremètres à rouleaux par exemple.
Comment sélectionner le bon ampèremètre analogique ?
Le bon choix d’ampèremètre analogique encastrable dépend de différents critères, à commencer par le type de courant à mesurer et la place disponible dans le réseau pour encastrer le modèle choisi. Mais ce ne sont pas les seules caractéristiques à regarder de près :
- La fonction de mesure. Certes, le type de courant est un critère de choix (alternatif ou continu) mais l’appareil de test peut aussi rendre d’autres services, comme mesurer la température, mesurer la tension continue ou mesurer la fréquence.
- La plage de mesures. Selon la gamme dans laquelle se situe l’intensité des mesures, un ampèremètre peut mieux répondre aux attentes qu’un autre. Vérifiez donc bien les limites maximales et minimales requises.
- La protection du boîtier, en fonction de l’environnement dans lequel vous allez l’installer.
- Le type de montage, en fonction du type de tableau dans lequel l’ampèremètre analogique est monté.
Pourquoi préférer un ampèremètre analogique à un ampèremètre numérique, qui semble plus précis ?
S’il est vrai que les appareils numériques semblent avoir remplacé les multimètres analogiques (voltmètre, ohmmètre, etc.) sur de nombreuses surfaces, il n’en reste pas moins que l’efficacité d’un ampèremètre analogique n’est plus à démontrer. Et, pour nombre d’utilisations, il s’avère que l’analogique reste un choix préférentiel. D’abord parce qu’il permet de visualiser beaucoup plus simplement, instantanément et de façon très précise les variations et les tendances. Ensuite, parce qu’un appareil analogique offre une lecture plus aisée et une meilleure vue d’ensemble de la plage de mesure de l’intensité. Enfin, la moindre variation de courant est identifiable d’un seul coup d’œil, grâce au déplacement rapide du pointeur.
Indicateurs numériques standards
Indicateurs numériques standards pour mesurer des valeurs électriques alternatives telles qu’une tension, une intensité, un Cos phi ou une fréquence.
Sont présents également dans la gamme des produits pour mesures triphasées. Ces derniers présentent 3 lignes d’affichage : une ligne par phase.
Nous fournissons aussi des appareils pour des tensions et intensités continues, via des shunts de mesure.
Compteurs d’énergie électrique
Nous vous proposons une gamme de compteurs divisionnaires d’énergie électrique (kWh) pour réseau monophasé, triphasé et tetraphasé. Du simple tarif au multi-tarifs, avec ou sans remise à zéro.
Il existe différents branchements, soit direct jusqu’à 100 A, soit via des transformateurs de courant avec courant secondaire de 1 A ou 5 A.
Ces compteurs peuvent être agréés MID, permettant la facturation de l’électricité.
Nos compteurs sont équipés d’une sortie impulsionnelle et/ou d’une sortie communication RS485 ModBus, permettant ainsi le report de comptage.
Shunts de mesure
Shunt de mesure à la norme DIN avec une gamme s’étendant de 1 A à 10 000 A, avec des secondaires de 60 mV,100 mV ou 150 mV. Classe de précision 0,5 et 1.
Nous pouvons également vous proposer des modèles en borne, sur rail DIN pour les calibres de 1 A à 40 A.
SURCHARGE :
- 1,2 In permanent
- 10 In pendant 5 secondes jusqu’à 250 A
- 5 In pendant 5 secondes de 300 à 2 000 A
- 2 In pendant 5 secondes de 2 500 à 6 000 A
Le shunt de mesure
Un shunt est un composant électrique dit passif. Il permet la mesure précise de courant continu. Précise parce que le shunt est étalonné très précisément en amont à une tolérance comprise entre 0,2 % et 1 % au maximum. L’image de l’intensité qui traverse le shunt est rendue exacte par la mesure de chute de tension qui est engendrée sur ses bornes. Un shunt de mesure est capable de mesurer des courants continus allant jusqu’à plusieurs kilos ampères.
Le shunt, une résistance… de faible résistance
Dans les faits, le shunt est une résistance à deux applications ;
- La première ; dériver le courant quand l’ampèremètre qui lui est raccordé est en incapacité à supporter l’amplitude du courant électrique. Grâce au shunt, le courant est partagé entre le shunt et l’ampèremètre. Le partage s’effectue en raison inverse de leurs impédances respectives en courant alternatif ou de leurs résistances respectives en courant continu.
- La seconde ; supporter la totalité du courant continu qui le traverse et établir une correspondance entre ce courant et la tension développée entre ses bornes. De fait, la mesure d’intensité du courant est transformée en mesure de tension. Attention toutefois, pour que la mesure soit exacte, l’impédance d’entrée du voltmètre doit être la plus élevée possible.
Il s’avère, dans un cas comme dans l’autre, que la valeur de la résistance du shunt de mesure reste très faible au regard de la résistance de l’appareil qui se trouve branché à ses bornes.
Installation et fonctionnement
Au préalable, notez qu’un shunt de mesure est toujours équipé de 4 bornes, deux extérieures et deux intérieures. Les deux bornes extérieures servent simplement au passage du courant nominal. Les deux bornes intérieures véhiculent quant à elles le courant appliqué à l’appareil de mesure (ou la tension). Il est donc primordial que le contact soit le meilleur possible afin d’éviter au maximum les tensions parasites. C’est de la qualité de ce contact que va dépendre la qualité de la mesure. D’autre part, il est préférable de fixer le shunt de manière horizontale, de façon à ce que ses lames résistantes restent en position verticale, facilitant ainsi la convection naturelle.
Un shunt de mesure peut résister facilement à des températures pouvant atteindre les 300 °C sans être affecté par une quelconque dégradation de ses caractéristiques. Le changement de teinte observé à partir de 100 °C est donc tout à fait normal et n’altère en rien les capacités du composant. Après quelques heures de fonctionnement et/ou plusieurs cycles de mise en route du circuit, il est impératif de vérifier le bon serrage des boulons, pour les mêmes raisons qu’expliqué plus haut. Notez que, bien que le shunt puisse résister à des températures allant jusqu’à 300 °C, la température ’normale’ d’utilisation d’un tel composant est d’environ 120 °C, soit la même température que celle observée pour l’étalonnage. Toutefois, il est conseillé de vérifier la température au bout d’une heure d’utilisation afin de s’assurer que celle-ci ne dépasse pas les 150 °C afin de conserver les meilleures conditions d’exploitation du shunt possibles, soit inférieures à 0,5 %.
Les caractéristiques électriques d’un shunt de mesure
Le shunt de mesure étant un composant électrique passif, ses caractéristiques sont stables dans le temps. Néanmoins, si un doute devait survenir, notamment en cas de surcharges importantes, il est préférable de retourner le shunt de mesure au constructeur afin qu’il le fasse passer au banc d’étalonnage.
De nombreux paramètres sont à prendre en compte à la réalisation d’un shunt de mesure :
- La tolérance de sa résistance ;
- Le courant maximum supporté ;
- Le coefficient de dérive de température ;
- L’inductance du shunt.
De fait, lorsque vous avez besoin d’un shunt de mesure, nous vous conseillons de vous rapprocher de nos services afin que nous puissions vous préparer le shunt de mesure adéquat, en fonction des paramètres que vous allez nous délivrer (calibre, tension, intensité, impédance, inductance, etc.).
Indicateurs numériques multifonctions
Cette gamme d’indicateurs complète notre offre d’indicateurs standards en proposant un large choix d’entrées de mesure. Affichage configurable par l’utilisateur final.
On y retrouve des produits avec des entrées :
- Analogiques (0-10 Vdc et 4-20 ma)
- Sonde PT100
- Pulse pour comptage
- Interface RS485, RS232, BCD et PROFIBUS
- Potentiomètre…
Il est possible d’obtenir ces produits avec des relais d’alarmes.
En accessoire, nous pouvons fournir un logiciel de configuration de l’appareil avec adaptateur USB.
Transformateurs de courant
Notre catalogue transformateur de courant offre différents modèles en terme de dimensions, de calibre, d’utilisation et de fonction. Les familles sont les suivantes :
- Transformateurs de courant ouvrants – Série TA
- Transformateurs de courant avec transducteur intégré (4-20 mA / 0-10 Vdc / 20 mA) – Série TC
- Transformateurs de courant correcteur de ratio – Série TRCP
- Transformateurs de courant 2 modules rail DIN- Série TD
- Transformateurs de courant pour moyenne tension – Série TE
- Transformateurs de courant effet Hall – Série TH
- Transformateurs de courant mini- Série TM
- Transformateurs de courant mini pour l’électronique (secondaire 0.05 A à 0.40 A) – Série TM EL
- Transformateurs de courant nouvelle génération – Série TN
- Transformateurs de protection nouvelle génération – Série TNP
- Transformateur de courant standard – Série TR
- Transformateur de courant standard double ratio – Série TRD
- Transformateur de protection standard – Série TRP
- Transformateur de courant small – Série TS
- Transformateur de protection small – Série TSP
- Transformateur sommateur – Série TSO
Tous nos transformateurs sont livrés avec le capot de protection des bornes et le système de montage sur rail DIN.
Nous sommes à votre disposition pour vous aider à faire votre choix parmi toutes ces familles.
Relais différentiels de terre
Le contrôle et la surveillance du courant de fuite consistent à utiliser un relais de courant, associé à un Tore Transformateur de courant sommateur dans un réseau BT, avec un courant alternatif en régime TT, IT, et TNS . Ils fournissent la protection nécessaire contre les contacts indirects, (protection complémentaire contre les contacts directs) et contre les risques de feu (comme les faibles courants passant à travers la terre ne sont pas assez élevés pour qu’un produit magnétothermique soit utilisable). La norme CEI 64.8 indique que le relais différentiel est à considérer comme une protection additionnelle et, par conséquent, non pas comme un produit unique de protection contre les contacts directs. Tous les câbles présents d’un système monophasé ou triphasé, incluant le neutre, doivent passer dans le tore qui est le point du courant résiduel. Le produit s’active lorsqu’il détecte une isolation défectueuse, laquelle est indiquée lorsque la somme vectorielle des courants transportés dans les câbles n’est plus égale à zéro.
Se référer à la norme : CEI EN 60947.2/B paragraphe B.8.2.